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Lutte contre la précarité menstruelle


La Ville teste des distributeurs de protections hygiéniques gratuites, accessibles à toutes.

En France, la précarité menstruelle constitue un enjeu de société et de santé publique majeur. Elle concerne environ 2 millions de femmes dans notre pays. Bien qu’elle impacte plus particulièrement les jeunes femmes (adolescentes/étudiantes) les femmes en situation précaire sont aussi largement concernées.

En juin 2023 une première note posait les enjeux de la précarité menstruelle tant auprès du public que des agentes des 3 collectivités. La Ville s’est donc dotée de distributeurs de protections hygiéniques gratuites accessibles à toutes. A titre expérimental, ces distributeurs ont été installés dans les structures suivantes : Médiathèque, Conservatoire, Gymnase Pierre de Coubertin et Hôtel de Ville.

Distributeurs installés à l’Hôtel de Ville

Une première phase d’observation et d’évaluation des stocks devra permettre de déployer, à terme, un dispositif adapté sur l’ensemble des établissements accueillant du public.

Au-delà de la gratuité, la Ville a souhaité une politique d’achat responsable et durable en faisant appel à un fournisseur français, FAVA, qui n’utilise que des matières naturelles dans toutes les étapes de fabrication, comme de distribution. Ainsi, l’ensemble des protections hygiéniques sont   biologiques (sans conservateurs, ni arômes artificiels et sans OGM), et les distributeurs, quant à eux, sont biodégradables.

A noter, la démarche solidaire du fournisseur Fava qui travaille en partenariat avec une filiale d’Emmaüs qui crée des emplois à destination de personnes en difficultés économiques et sociales.

Fava reverse des produits hygiéniques à des femmes dans le besoin, à travers l’association Féminité Sans Abri.

1 achat = 1 don à l’association Féminité Femmes sans abri.

En déployant ce dispositif la Ville s’adresse à toutes les femmes, y compris les agentes des 3 collectivités, pour lesquelles une campagne de communication interne sera mise en place dans le courant du mois d’avril.

 Cette expérimentation s’inscrit dans une démarche plus globale de santé des femmes, pensée de la puberté jusqu’à la ménopause, dans une période où l’on parle beaucoup d’arrêt menstruel pour prendre en compte les règles douloureuses.

Cela ouvre également le débat autour de la prise en compte de l’endométriose et de la ménopause, dont les symptômes peuvent être handicapants.