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Violences faites aux femmes

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ville de Bourges mènera, vendredi 24 novembre prochain, une action commune avec le CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) l’Hôpital George Sand et le Centre de psychotraumatologie de Tours autour du psychotraumatisme chez les enfants/adolescents et les jeunes adultes.

Une journée professionnelle d’échange autour du psychotraumatisme

Cette journée professionnelle d’échange, qui aura lieu dans l’amphithéâtre Papillon de l’INSA (Institut national des sciences appliquées) de 9h15 à 13 heures et de 14h30 à 17h30, réunira le Docteur Aurélien Gateau, Praticien Hospitalier et l’équipe du Centre régional de psychotraumatologie (CRP) : Héloise Humeau, Psychologue clinicienne, Margot Baillon, Assistante sociale, Claudie Chavigny, Infirmière.

La thématique est dédiée cette année aux enfants et adolescents témoins de violences conjugales et intrafamiliales désormais considérés comme des victimes à part entière. Ce statut permet une reconnaissance réelle des traumatismes qui peuvent avoir un impact considérable dans la construction de l’adulte à venir.

Renseignements et inscriptions : Direction Prévention Santé 02 48 57 82 30.

Soirées ciné-débats tous publics au CGR

Le grand public sera sensibilisé lui aussi aux violences conjugales via des soirées ciné-débats organisées conjointement par le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles), le collectif « Nous Toutes 18 », le Relais Enfance et Familles et la Ville de Bourges, autour des films « Le consentement »  (mardi 14 novembre à 20 heures) et « L’amour et les forêts » (jeudi 16 novembre à 20 heures), au CGR. 

La Ville offre les 50 premières places pour chaque film (soit 100 places gratuites au total).

Pour en bénéficier, il est nécessaire de s’inscrire au préalable auprès du CIDFF : contact18@cidffcentrevaldeloire.fr ou Tel.02 48 24 00 19.

Pour information, ces deux films s’inscrivent dans la « semaine exceptionnelle de ciné-débats » sur le thème des « violences conjugales » du 13 au 19 novembre organisée par le CGR.

 

Qui dois-je appeler ?

- Le 17. Numéro à contacter à tout moment (7/7, 24h/24h)

- Le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone a un rôle d’écoute, d’information et d’orientation.
Accessible 7 jours sur 7, de 9 heures à 22 heures, du lundi au vendredi et de 9h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés. Il est invisible sur les factures.

- Le « 08 victimes » (08 842 846 37). Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21 h. Ce numéro est non surtaxé.

Le réseau violences

Le Réseau violences est constitué de professionnel(le)s d'horizons divers et de partenaires locaux pour répondre à vos questions et accompagner les victimes de violences intra ou extra familiales ainsi que leur entourage. Soutien psychologique, aide juridique, insertion professionnelle...

Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles CIDFF du Cher - 6B, rue du Pré-Doulet, Tél. 02 48 24 00 19
Information juridique confidentielle, anonyme et gratuite en matière de Droit de la famille (séparation, divorce, autorité parentale, pension alimentaire...) et de violences intra-familiales
Information en matière d’insertion professionnelle pour les femmes de plus de 26 ans

Le Relais, Service d’aide aux victimes (SAVI) - 12 place Juranville, Tél. 02 48 65 66 24
Accueil des victimes de violences intra ou extra- conjugales par un intervenant social (au commissariat et en zone gendarmerie) Nous accompagnons la victime à tout moment, qu’une procédure pénale (plainte ou main  courante) soit engagée ou non. Nous sommes également joignables par mail à savim@lerelais18.fr
Gestion du n° d’appel 115, Service Intégré d’Accueil et d’Orientation

Le Relais enfance et famille - rue du Pré-Doulet, Tél. 02 48 70 02 72
Soutien psychologique à plus ou moins long terme aux personnes victimes de violences intra ou extra-familiales (violence conjugale, maltraitance, viol, inceste...)

Conseil départemental de l’accès aux droits du Cher – 8, rue des Arènes, Tél. 02 48 68 33 83 / 06 85 42 95 14 / 06 07 66 96 43, cdad@cdad18.fr, www.cdad18.fr
Coordination et développement de la politique départementale d’aide à l’accès au droit. Le service de contrôle judiciaire et d’enquête - 5A, rue de la grosse armée, Tél. 02 48 26 32 29
Prise en charge des auteurs de violences faisant l’objet de poursuites judiciaires sur réquisition du Parquet de Bourges
Point d’information et d’écoute pour les auteurs de violences désireux de rompre avec le cycle de la violence, hors de toutes poursuites

Addictions France - Tél. 02 48 70 79 79 Pour des violences intra-familiales avec un contexte d’addictions et pour un suivi des enfants témoins et de l’entourage

Autres membres du dispositif : Direction départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations du Cher (DDETSPP) Conseil Départemental, le service pénitentiaire d’insertion et de probation, les bailleurs sociaux Val de Berry et France Loire, le Parquet, la Police nationale, la Police municipale, la Protection judiciaire de la jeunesse, Education Nationale

Un projet de pavillon des victimes

Dans cette même optique, avec le Parquet de Bourges, l’association Le Relais 18, France Loire, l'ARS, le conseil départemental (18) et d'autres collectivités, la Ville de Bourges accompagne le projet de création d’un Pavillon des victimes. Cette structure, située à proximité du Centre hospitalier Jacques-Cœur, dont l'ouverture est prévu en novembre fonctionne avec l’Unité médico-judiciaire. Dans ce pavillon, le service d’Aides aux victimes (SAVI) de l’association Le Relais 18 prend ainsi en charge, de manière globale, les victimes « directes » ou « indirectes » de violences physiques et/ou psychologiques, de harcèlement, d’agressions sexuelles ou de viols. L’entourage - parents, proches, enfants témoins - pourrait également s’adresser au Pavillon.

1 / Comment fonctionne la Cellule opérationnelle de suivi des situations individuelles ?

« Depuis avril, la cellule se réunit chaque mois, le but étant de débloquer des situations difficiles, lever des freins administratifs sur des dossiers, et permettre aux professionnels pluridisciplinaires en place de se concerter pour trouver des réponses adaptées. »

2/ La Ville de Bourges soutient le projet de création d’un Pavillon des victimes. Quelle sera son action ?

« En lien étroit avec l’Unité Médico-judicaire, qui a ouvert le 15 octobre dernier, le Pavillon des victimes a pour objectif d’éviter toute rupture de parcours dans la prise en charge. Toute personne victime de violences, en fonction de sa situation, y sera aidée et orientée vers les partenaires et professionnels les plus à même de répondre à ses besoins et ses demandes spécifiques. »

3/ Le Pavillon des victimes comprendrait également une Unité d’accueil pédiatrique Enfants en danger...

« En effet, cette structure permettra de recueillir la parole des mineurs, dans un cadre sécurisant et bienveillant. L’audition des enfants s’effectuera dans les conditions de sécurité et de réassurance essentielles à la libération des mots. »

Suis-je victime de violences conjugales ?

Les violences conjugales peuvent être physiques (bousculer, frapper avec la main, le pied ou un objet, griffer, mordre, attacher, tirer les cheveux, brûler), psychologiques (dévaloriser le comportement, l’apparence, les qualités et capacités, ne pas adresser la parole, menacer de se suicider, ou de tuer, faire du chantage affectif, empêcher de travailler ou de voir les proches, contrôler la communication avec les autres), verbales (insulter, crier), sexuelles (violer, attoucher), économiques (empêcher d’utiliser le salaire, contrôler les dépenses, ne pas payer de pension alimentaire, la rendre solidaire de dettes contractées sans son accord), administratives (voler les papiers d’identité ou documents administratifs indispensables : permis de conduire, bulletins de salaire).

Que faire en cas de violence ?

La première démarche à effectuer est le dépôt d’une plainte auprès des services de la Police nationale ou en écrivant directement au Procureur de la République.Qu’une plainte ait été déposée ou non, il est important de faire constater par un médecin les violences subies à la fois physiques et psychologiques.Le certificat médical de constatation est un élément de preuve utile dans le cadre d’une démarche judiciaire.Tout médecin peut délivrer un certificat mentionnant une Incapacité Totale de Travail (ITT). On peut avoir une ITT même si on ne travaille pas.

Que dit la loi ?

Le Code pénal distingue différentes infractions renvoyant à ces comportements et le législateur prévoit des mesures de protection des victimes de ces violences.Sur le plan civil, la loi permet à l’époux ou son conjoint victime de violences conjugales de saisir en urgence le juge aux affaires familiales pour solliciter l’éviction de son conjoint du domicile familial.Sur le plan pénal, le législateur a pris en compte l’absolue nécessité de prévenir les violences commises au sein du couple en faisant du lien affectif entre l’auteur des violences et la victime une circonstance aggravante des faits de violence.Qui dois-je appeler ?- Le 17. Numéro à contacter à tout moment (7/7, 24h/24h)- Le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone a un rôle d’écoute, d’information et d’orientation. Accessible 7 jours sur 7, de 9 heures à 22 heures, du lundi au vendredi et de 9h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés. Il est invisible sur les factures.- Le « 08 victimes » (08 842 846 37). Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21 h. Ce numéro est non surtaxé.

 




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